Nouvelle étape de notre road trip en Amérique du sud, le Sud Bolivien. Après avoir découvert le salar d’Uyuni, nous continuons notre tour en 4×4 dans les montagnes en direction de la réserve naturelle de Potosi et de ses lacs colorés.
Sud Bolivie, région des lacs colorés
Suite à notre virée au salar d’Uyuni et cette courte nuit dans une maison de sel, nous nous dirigeons vers les montagnes. Là bas et découvrons de superbes lacs colorés en altitude, entourés de sommets culminants à plus de 5000 mètres.
Tout au long de la journée nous roulons en plein désert avec notre gros Toyota faisant de nombreux arrêts photo. L’occasion de découvrir des paysages complètement lunaires. Les lagunes que nous découvrons sont colorées de par les minéraux présents dans le sol. Elles possèdent toute une forte salinité d’ou le contour blanc que vous pourrez voir sur les images.
Nous arrivons en premier sur une superbe lagune à plus de 4000m d’altitude (de vrais montagnards, plus un pet de jeu). Elle était habitée de dizaines de flamands roses, un très beau spectacle à cette altitude.
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Laguna canapa, flamands roses – Sud Bolivie |
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Vigogne en balade, lama sauvage des montagnes |
Des couleurs et des lacs colorés en veux-tu en voilà !
Nous poursuivons notre route de lagunes en lagunes toute la journée pour finir à la Laguna Colorada. C’est l’endroit le plus représentatif de ce parc national, un sublime mélange de couleurs, de sel et envahie de flamands roses.
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Laguna colorada, parc naturel Potosi |
Nous avons marché une petite heure au bord de ces lacs colorés naturels bordés de formations salines rappelant des Icebergs. Colorés de rouge (forte acidité de l’eau), teintés d’eau bleue claire par endroits et entourés de verdure. Le tout bordé de montagnes, volcans et d’un superbe ciel bleu… Que demander de mieux?
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Laguna Colorada, flamands roses et reflets colorés |
Ce soir là nous dormons dans un refuge un peu miteux dans le désert, un vent du diable soufflant sur le toit en tole. Il faut le dire, les propriétaires étaient un peu à la ramasse (et les dents vertes de coca). Je m’aventure à oser la douche à 1,5€ , tout le monde aux aguets, plus le droit d’utiliser les toilettes ou les robinets! Je me met dans la cabine de douche, le patron vient alors allumer son chauffe eau. Une grosse bonbonne de gaz reliée directement à un chauffe eau d’une autre époque, le tout allumé avec un morceau de journal et une allumette. Autant vous dire que même si l’eau est chaude, la mort est à 1m de vous.
Après les lacs colorés : Geysers, Hot springs et formations rocheuses
Notre guide nous annonce un petit déjeuner à 5h pour profiter du lever de soleil. Nous nous levons à l’heure mais l’organisation prend du retard. Nous partons finalement 45 minutes en retard, nous avons plus eu un soleil de face qu’un lever de soleil.
Dès l’aube nous faisons notre première découverte, notre guide nous conduit dans le cratère d’un volcan en activité à 5000 m (pas de panique Josse). Le volcan bien qu’en activité n’émet actuellement que du souffre par diverses cheminées. C’est au milieu de cette odeur d’œuf pourris que nous avons pu prendre de superbes photos et surtout nous amuser avec les cheminées gazeuses.
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Volcan sol de manana, émissions de souffre |
Notre aimable Victor nous apprend à sauter au dessus d’une conduite de gaz sous pression. Du haut de ses 60 ans il s’élance dans cette cheminée gazeuse à 200 ° et se vautre magistralement au sol, un beau moment.
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Bob cochonou sous pression à 200 ° |
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Petit bain de souffre, pas sûr que ce soit bon pour les bronches ! |
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Aventuriers dans le brouillard (et l’œuf pourri) |
Un peu plus loin sur notre trajet nous croisons une source naturelle d’eau chaude. Là bas, les badauds vont apaiser leurs maux de corps, fumer des pétards et boire des bières. N’écoutant que mon courage je vais donc me délasser dans cette eau à 30° avec en fond un sublime paysage de montagne.
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Où est le bob? Baignade à 30° à 8h du matin, le pied ! |
Nous croisons également d’impressionnantes formations rocheuses naturelles qui ont pris des formes particulières au rythme des vents.
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Arbre de pierre réserve naturelle de Potosi, et un cochonou ! |
Même en voyage, on tombe en panne
En fin de matinée, notre 4×4 tombe en rade, notre guide pas du tout inquiet nous demande d’arrêter d’autres véhicules pour lui venir en aide. Je jette un œil avec lui sous le capot et regarde attentivement leurs méthodes de réparation. Un simple connecteur causait la panne, 2 des 4 fils d’alimentation étaient arrachés. Et c’est avec des méthodes peu rassurantes que nos sauveurs ont réparé l’appareil.
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Réparation de fortune sur 4×4 Toyota, désert Bolivien |
Je connais un Patrick qui aurait rougit en voyant ça et aurait placé un de ses fameux: « Arrêtes Victor, tu fais que des conneries« .
Pour finir cette excursion dans le désert sud Bolivien, et après avoir laissé nos 3 collègues à la frontière Chilienne, nous faisons le retour jusqu’à Uyuni. Tous les 3 dans notre 4×4 privatif avec chauffeur. Le seul petit bémol de l’histoire, 7h de route pour faire le retour, pas vraiment reposant.
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Les bus Chiliens… toute une histoire |
Un dernier petit arrêt repas donne l’occasion à Johan de s’exercer au dressage de lamas, il s’en est fait de très bons amis et c’est le cœur un peu lourd qu’il les a quittés.
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Oui les Lamas se roulent dans la terre comme de gros chats ! |
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Une partie de l’élevage de lamas de johan |
Après cette charmante escale dans la région d’Uyuni, nous partons plus au sud en direction de Tupiza pour par exemple faire du cheval dans le désert.
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