Nous continuons notre exploration de la région des Pouilles par 2 jolies destinations : Ostuni et Lecce. Pour ça, on joué la remontada du talon de la botte jusqu’à la frontière de la semelle, oui quand t’es en bas t’as plus qu’à remonter. A noter qu’entre ces 2 villes le paysage a nettement changé. Dans le sud des champs cramés par le soleil et les incendies et des oliviers malades. Plus haut on retrouve de la verdure et on commence à s’approcher de la région « vraiment touristique » des Pouilles.

Lecce, l’art baroque des Pouilles

Notre avis sur Lecce sera forcément subjectif, mais nous on a pas été transcendés par la ville. Les Pouilles nous ont habitués à leurs ruelles sinueuses, leurs vues sur mer et leur côté un peu mal foutu. À Lecce, c’est l’inverse, on atterri dans une grande ville avec certes son charme mais ça nous a plutôt ennuyé.
Fait marquant à Lecce, les bâtisseurs de cathédrales y ont inventé un style bien spécial «  Le Baroque de Lecce ». Le style est très renaissance quasi rococo et les gargouilles ont des formes très travaillées, même dans les églises on retrouve cette exubérance. Pour en profiter un pass à 9€ permet de visiter 6 lieux. Il paraît que le cimetière est joli mais forcément il était fermé à l’heure de la sieste.

Ostuni, la ville blanche des Pouilles

Là on a retrouvé ce qu’on aime ! Des petites mamies qui mettent leur linge à sécher et qui s’occupent de leurs plantes, des rues labyrinthiques, des chats et la mer au loin.
Ostuni c’est un peu le Minas Tirit des Pouilles, une cité blanche située sur les hauteurs où le temps semble s’être arrêté, enfin avant 10h30, parce qu’après vas-y que ça déboule les tuktuk de touristes et les « mon groupe » en veux tu en voilà.
Donc allez-y tôt, prenez parking payant à 4€ la journée et allez déguster un cappuccino dans les ruelles avant que le village ne deviennent une fourmilière!

Quand nous avons visité Ostuni nous séjournions près de Monopoli, ce qui donne accès facilement à toutes les villes sympa du coin sans bouger.

Arriver à prendre en photo la jolie porte avant l’arrivée des influenceurs  : CHECK

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